Congé de fin de semaine du 13 et 14 juillet 2013, pendant que les coureurs français du tour de France sont à la peine pour décrocher une cocarde tricolore, nous, avec les amis, nous allons décrocher le pompon : faire le mur de la terrasse de notre appartement.
La terrasse du gîte ayant déjà son mur d’origine, et après les terrassements de Monsieur Fayet, il s’agit maintenant de réaliser un mur de soutènement pour la terrasse Nord-Est.
Prologue
Notre maçon préféré nous a calculé puis commandé les matériaux, et d’un regard non exempt de malice, il me dit : maintenant Christian, à vous de jouer !

Un gros tas de cailloux et quelques parpaings banchés.

La future terrasse à soutenir …
Samedi 13 : le soubassement
Bruno est arrivé le premier, nous commençons par attaquer le décaissage du talus. Il fait chaud, l’ombre du marronnier se faisant attendre pour l’après-midi, et nous y laissons des litres de sueur et nos paumes de main (en tout cas pour moi).
Bruno et moi, en route pour remuer quelques m2 de terre.
Et ça nous fait rire ?
Mais bientôt, Marc arrive en renfort, il était temps, nous lui avions laissé les petits cailloux à extraire …
Et ça le fait rire ?
Et pour quelques parpaings de plus …
Avec l’arrivée de Laurent, ça décaisse un max, faut dire, Laurent c’est le roi du pic !

Bref, vers 17 heures, le terrassement est terminé, le sol est presque plat, le tuyau d’évacuation des eaux de pluie est contourné et protégé, la rampe d’accès est aménagée, les discussions techniques sont épuisées et les travailleurs sont en passe de l’être. Il est grand temps de couler la semelle du mur, si on ne veut pas finir à la nuit.
Et c’est parti, la noria des brouettes s’organise, et Marc fait des pâtés de béton, comme il faisait, dans sa jeunesse, des châteaux de sable, lors de ses vacances en Espagne.
Bien entendu il faut ferraillé, je me dévoue pour manipuler l’engin de mort, que Bruno ne veux absolument pas toucher, ça fait des photos toujours spectaculaires.
L’enfer du mur (à ne pas confondre, si on est auvergnat, avec l’envers du décors).
Et c’est … à la nuit que nous finissons le soubassement.
Ce qui ne nous empêchera pas de prendre l’apéro sur l’autre terrasse, celle de la future Maison D’Hôtes, de goûter les délicieuses pizzas de Banon (essayez la Bové !) accompagné d’un petit rosé de Pierrevert.
Alors que la soirée s’attarde dans la fraîcheur de nos 800 m d’altitude (et d’un été un peu balbutiant, il faut bien le dire), la fête du 13 juillet, organisée par le Comité de Fêtes de Banon, bas son plein en contrebas, sous la Halte aux Randonneurs.
La paella, préparée avec soin notamment par notre voisin Christian, ravie les convives de la fêtes, et le bal va bientôt débuter, lorsqu’un camion de pompier s’avance vers le terrain de boules, et voilà ti-pas qu’un feu d’artifice est lancé et s’épanouie juste au dessus de nos têtes. Cerise sur le gâteau d’une soirée entre amis et heureuse surprise.
Maintenant le bal est lancé, les pouces en avant et tout le tintouin … Nous allons nous coucher, une grande journée nous attend demain. Certains trouverons le sommeil,d’autres attendrons 2h30 la fin du bal, d’autres encore méditerons sur la relativité du temps qui passe …
Dimanche 14 juillet
La semelle est sèche, nous pouvons attaquer le mur, hélas sans Bruno et Domi, repartis hier soir vers des cieux plus tranquilles.
Béton, brouette, chacun s’active.
et les parpaings montent.
Comme je suis interdit de gros travaux, les amis veillant à épargner mon épaule endolorie et récalcitrante, j’en profite pour faire le zouave, et Fred n’est pas en reste.

Ce qui fait rire Lynda, c’est déjà ça.
Remarquez que pendant ce temps là, les autres bossent …
Ces dames viennent nous soutenir le moral, et nous rafraîchir de leur présence (et, heureusement, également d’un peu d’eau fraîche).
Tant et si bien que vers le milieu d’après midi voilà que le mur de nos rêves se termine.
The Wall !
Il n’y à plus qu’à faire la photo des travailleurs pour immortaliser cette entreprise. Sans Bruno ? Impossible, alors nous convoquons son avatar en 3D (hum, enfin, 2D et demi).

Et voilà, encore merci à Marc, Christian, Bruno, Laurent et Fred.

