Etape #9 : de L’HOM au Vigan

Etape du gîte de L’HOM au camping de Le Vigan
Distance : 59 km
Montée : 1730 m – Descente : 2600 m
Roulage : 6h40 pour 8,9 km/h de moyenne.

Etape très difficile et très belle, intérêt VTT élevé, le bouquet final mais il n’y a pas que les montées qui sont fatigantes !

Difficulté 9/10 – Intérêt VTT 9/10
Etape #9 du gîte de L’HOM sur le Causse au camping proche de Le Vigan, fin du périple.

C’est pas le tout de descendre
faut encore que ça roule,
montée ou descente ça m’est Aigoual.

Chapitre 9 des aventuriers du dénivelé

Journal de l’étape

Le parcours

Très belle étape cévenole avec en point d’orgue le Mont Aigoual. Probablement la plus difficile aussi, où l’on apprend qu’il faut aussi tenir compte du dénivelé négatif pour appréhender la difficulté d’une étape. Fin du périple sous la chaleur écrasante du sud.

Départ 8h40 – arrivée 18h50

Hier, nous nous sommes livrés à de savants calculs. En effet, nous avions un capital de 10 jours pour boucler le périple et la dixième étape serait monstrueuse : Navacelle, Saint-Guilhem-le-désert, Aniane … décidément il faudrait un onzième jour pour éviter une fin de parcours proche de l’enfer. L’enfer justement nous y voilà, les prévisions sont à la canicule. Du coup, nous décidons de rester sur 10 jours et de chercher une solution de rapatriement.

Petit déjeuner très correct au gîte, on récupère le casse croute et nous voilà en route vers de nouvelles aventures … Descente du Causse par la route puis montée vers Cabrillac par des pistes forestières. Arrivés à Cabrillac nous constatons que le gîte est fermé, nous sommes d’autant plus contents d’avoir pu faire étape à L’HOM. Le GR60 monte direct vers l’Aigoual, la GTMC emprunte la D19 puis un sentier qui descend puis remonte vers Le Caumel. Nous décidons de rester sur la route, qui descend aussi … mais ne remonte pas, la descente est agréable sur cette petite route mais psychologiquement c’est pas top sachant que la montée à L’Aigoual nous attend de pied ferme. Au Caumel (1120 m) nous prenons le GR66 qui commence par un raidillon de derrière les fagots, ça commence bien …

Ensuite très beau monotrace en forêt. Le sentier joue aux montagnes russes qui ajoutent au dénivelé mais qui sont sympas à rouler. Pour tenter d’éviter une nième descente vers le col de l’Estrade, et aussi par jeu, nous décidons de couper dans la pente pour aller retrouver le sentier un peu plus haut, belle idée mais au travers des coupes de bois et des branchages, en pleine pente, il n’est rien de moins certain que ce « raccourcis » fut efficace en terme d’effort, mais pour finir c’était une expérience … intéressante, et puis, ça repose les fesses ! Nous retrouvons tout de même la piste et parvenons à un magnifique point de vue (1402 m) proche du Cap de Brion, véritablement splendide.

La piste rejoint ensuite la route fermée aux voitures (D269) qui mène au sommet. Un coureur d’AG2R nous double en danseuse sur sa machine de luxe, le sentiment de puissance dégagé par ce coureur est réellement impressionnante. Nous continuons modestement notre effort après un arrêt « dans » une œuvre d’art bordant la route.

Sommet ! Beaucoup de monde, c’est étrange après cette montée au grand calme. Pour finir cela s’est bien passé, et nous sommes heureux d’être au sommet (1565 m), la vue n’est pas terrible, les brumes lointaines empêchent de bénéficier d’une vue que je sais exceptionnelle pour avoir été par le passé sur ce sommet un jour de mistral. Séance photo de rigueur, dont une devant le pilier signalétique de la GTMC, une petite verticale pour une grande horizontale. Nous ressentons ce moment comme un achèvement, mais c’est loin d’être le cas et nous ne sommes pas rentrés chez nous pour autant.

Descente sympa, par le GR jusqu’à Prat Peyrot puis au col de la Serreyrède. Là nous sortons involontairement de la GTMC, les travaux de la route ayant mis à mal les poteaux de balisage. Nous finissons par retrouver le GR7 et la GTMC (merci le GPS), après avoir doublé une cavalière … que nous croiserons (!) un peu plus tard en montant au col de l’Espérou, comprenne qui peut. Belle descente roulante sur l’Espérou, station un peu sinistre en été, et maintenant en hiver la neige ne doit pas être souvent au rendez-vous.

Pique-nique et glace à l’Espérou, à défaut de neige nous avons trouvé un excellent glacier, requinqués, nous décidons de poursuivre l’étape (dormir à L’Espérou n’apparait pas vraiment comme une option) et d’aller planter notre tente à Le Vigan. Ca commence par monter (encore) sur pistes vers le col de Montals (1223 -> 1302 m) puis vers le Col du Minier où commence la TRES grande descente vers la vallée. Que du bonheur ? Pas réellement, le tronçon entre le col et Salagosse est magnifique … mais exigeant : longue, raide, des blocs de granite, des racines humides, des ravins, bref, une descente technique que nous aurions peut être pleinement appréciée en sortie à la journée sans les bagages, mais là, c’est une autre histoire, appréciez les courbes de niveau sur la carte ci-dessous !

Le ravin splendide du Col du Minier à Salagosse, splendide mais très exigeant avec un VTT chargé.

Un Bon Samaritain à Salagosse nous donne de l’eau et une pomme (chacun). Nous tentons de récupérer de cette descente éprouvante, un bout de route fait place à un beaux single, d’abord agréable, puis bien technique, puis carrément infaisable, de courts raidillons nous épuisent, la chaleur est très présente et sous les arbres c’est carrément le hammam. Cuit, ratacuit, nous abandonnons le tracé de la GTMC à Bréau pour éviter une encore (trop) grande portion de ce GR infernal et descendons directement vers Avèze par la route. Ce n’est certes pas glorieux, mais parfois le principe de réalité s’impose.

Arrivée au camping d’Avèze (municipal, Le Pont Vieux) juste avant 19h et il fait encore 40°C à l’ombre ! Le camping est bien frustre, mais la buvette à l’air sympa. Les sanitaires sont, comment dire, pas terrible ? Cependant la douche fait du bien, soirée paëlla à la buvette, plus de places pour le diner, zut de zut. Mais le personnel est très gentil et après une ou deux bières de récupération nous embrayons au bar par un repas bienvenu, sans paëlla mais peu importe, comme très souvent (toujours ?), la fatigue de la journée se dissout dans l’ambiance du soir et le contentement d’une journée bien remplie.

Profil d’altitude de l’étape 9 du gîte d’étape de L’HOM sur le Causse Méjan au camping proche de Le Vigan.

Hébergement

Camping municipal d’Avèze, très peu cher mais, installé sur le stade de foot, et avec un nettoyage approximatif des sanitaires, c’est pas Versailles. La buvette sauve tout, le sourire, les solides, les liquides, la vie quoi !

Epilogue

La soirée très agréable ne fait pas oublier la chaleur écrasante, nous imaginons mal les étapes de Navacelle et Saint-Guilhem sous la canicule, et toujours le problème des deux jours nécessaires pour rallier Aniane. Pour éviter de faire appel « à un ami » et rester autonomes, nous décidons que l’un de nous prendra le car demain pour Montpellier, en effet si nous continuions vers Navacelle, la solution car deviendrait impossible.

Après une nuit pas terrible sous la tente, réveil à 6h, Denis prend le car pour aller chercher une voiture à Montpellier, à son retour nous chargeons les vélos et partons pour une journée de tourisme dans l’arrière pays de l’Hérault, ponctué par une baignade dans la Buèges et un restau bien sympa sous les platanes.
Fin de l’histoire …

Portfolio de l’étape

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Point sublime à l'Aigoual

Glace artisanale

Excellentes, à l'Espérou.

C'est vert, c'est sévère

Sur le GRP depuis le Col de Minier.

Déjà une petite lassitude ...

Sur le GRP depuis le Col de Minier.

Ca à l'air d'aller, mais non !

Sur le GRP depuis le Col de Minier.

Très belle et très exigeante descente

Sur le GRP depuis le Col de Minier.

Grosse fatigue ...

Ca se voit non ? Juste avant d'abandonner et de prendre la route.

Bière de récuparation

A la buvette du camping

42 °C le matin

Fin de l'histoire

Rupture

Comme un achèvement ...

Poteau GTMC, Riom au bout du doigt

Nos vélos là-bas

Sommet !

La tour de l'Aigoual

C'est beau, c'est très beau

Sur le GRP depuis le Col de Minier.

Descente magnifique mais ...

Sur le GRP depuis le Col de Minier.

Sentier infernal à Bréau-Mars

Et pourtant c'est un itinéraire VTT, mais là, c'est est trop pour nous.

Etape #8 : de Florac à L’HOM

Etape du camping de Florac au gîte de L’HOM (Nîmes Le Vieux)
Distance : 45 km
Montée : 1250 m – Descente : 700 m
Roulage : 5h20 pour 8,7 km/h de moyenne.

Etape difficile et belle, intérêt VTT inégal, profil altimétrique clairement montant, de rudes ascensions et le début de la chaleur.

Difficulté 8/10 – Intérêt VTT 6/10
Etape #8 du camping de Florac-Trois-Rivières au gîte de L’HOM sur le Causse (Chaos de Nîmes Le Vieux).

Causse toujours tu m’intéresses …

Chapitre 8 des aventuriers du chaos (de Nîmes)

Journal de l’étape

Le parcours

Belle étape cévenole débutant par une longue et dure montée par la route qui, depuis Florac, permet de se hisser sur le Causse Méjan. Variante perso de la GTMC qui passe normalement par les gorges du Tarn.

Départ 7h30 – arrivée 16h50

Petit déjeuner frugal au camping. Pour le première fois du périple, nous nous sommes mobilisés pour partir tôt (enfin, à notre avis), effet combiné de la chaleur qui nous a accueilli à Florac hier et de la contemplation de la route du Causse, accrochée à la falaise. Petit dej’ bricolé avec quelques courses d’hier, du fait de l’absence de réchaud c’est Cacolac froid accompagné de tartines de crèmes de marron. C’est moins bien que le café, mais mieux que le rien du tout du bivouac de Haut-Brion !

Sur la D16, pas encore « les naufragés de la D16 », mais c’est tout de même une rude montée, heureusement que nous sommes partis « tôt », entre 5 et 8%, mais chargé et à VTT sur la route, ce n’est pas si facile. Nous nous élevons cependant régulièrement, 1h30 pour 500m de D+, c’est pas le tour de France, mais nous n’avons que du Cacolac dans les veines … Quelques arrêts plus tard (toujours le problème de la selle, et sur la route avec un effort régulier, c’est pire !) nous voilà au Col de Pierre Plate, le causse nous tend les bras.

Une petite idée du profil de la route pour monter au Causse Méjan (appréciez les courbes de niveau).

Nous quittons la route, dés l’arrivé au col pour emprunter le GRP du Tour du Causse. C’est chouette de se retrouver là haut. Peut après nous prenons de l’eau à la fontaine du hameau du TOMPLE. Par la suite nous trouverons de l’eau dans les village et hameaux, heureusement car il fait déjà très soif. Une succession de pistes et de bouts de routes paisibles nous conduit au Fraissinet de Poujols où nous croisons plusieurs groupes de randonneurs à pied. Le sentier longe le bord du causse, mais pas d’assez près pour nous permettre la vue sur les gorges, nous en apercevons le haut des falaises, mais pas de vue plongeante, dommage.

Qui croyait qu’un Causse est plat ? nous ! Et bien non, pas du tout. Le tracé emprunte des drailles.

Le mot occitan dralha, à prononcer [‘draʎo], signifie « piste », vient d’un mot bas-latin tragula (de trahere « tirer ») utilisé pour signaler en montagne la trace la plus directe.

Wikipédia

Ca, pour être directe, c’est carrément directe. Ces chemins de transhumance, pentus et caillouteux à souhait, constituent une vraie épreuve pour les pôv’vététistes itinérants, avec la chaleur en plus, nous sommes cuits aux patates. Nous poussons à chaque montée ou presque, bientôt nous n’essayons même plus de pédaler, mode survie enclenché. Néanmoins, nous profitons du panorama, c’est l’avantage de pousser le vélo, on peut lever la tête et admirer le paysage radicalement différent de ceux des étapes précédentes, c’est la magie de la GTMC (même si en l’occurrence nous ne sommes pas sur l’itinéraire officiel).

Juste après le village de Fraissinet de Poujols, nous croisons un groupe de scouts (en costume de scout comme il se doit) sur le petit bout de route avant de reprendre les pistes. Quelques uns d’entre eux commencent, moitié pour blaguer – moitié par exubérance, à nous acclamer bruyamment, et bientôt, alors que nous avançons un peu au ralentis, toute la troupe organise une haie d’honneur, petit intermède insolite et sonore dans la quiétude du Causse. Ensuite, bon an, mal an, nous finissons par arriver à proximité du Mas-St-Chély où nous retrouvons la GTMC. 900 m de D+ en 20 km, c’est peu et beaucoup à la fois, les chiffres ne veulent pas dire grand chose à VTT, il faudrait aussi compter les cailloux.

Pique-nique avant Nivoliers, à 12h30, c’est tôt pour nos standards, mais nous sommes parti à l’aube (ou presque) et de toute façon une grande lassitude nous a envahi depuis un bon moment déjà. Repas tradi (le combo fromage / charcuterie) puis sieste réparatrice. Re-départ à 14h, ça va mieux d’autant que nous avons l’impression d’en avoir terminé avec les drailles. Nous faisons le plein d’eau dans les hameaux, depuis Florac nous ajoutons de l’Antésite, y’en a marre de l’eau, d’autant qu’il fait une chaleur quasi torride et qu’il faut beaucoup boire. Ha non tiens, encore une draille à la Bégude Blanche sur le GR60 ! Ensuite le tracé est plus cool, et le physique (un peu) retrouvé aide à apprécier le panorama, avec le début des chaos granitiques.

Nous avions prévu de pousser l’étape jusqu’à Cabrillac, mais en fait nous n’avons rien trouvé pour faire des courses et nous n’avons plus de ravito, ni pour ce soir, ni pour demain matin. Des quidams un peu perdus (mais proches de leur voiture) nous refilent des infos moisies sur les gîtes alentour. Toujours un peu cuits et affamés, nous décidons de ne pas aller à Cabrillac ce soir et cherchons une solution proche de Nîmes-le-Vieux où nous nous trouvons maintenant. Beaucoup de coups de téléphone plus tard, et après avoir envisagé une descente sur Meyrueis pour trouver du ravito et un couchage, le gîte d’étape de L’HOM répond à notre appel et … un désistement venant d’intervenir nous indique qu’ils peuvent nous accueillir. Soudain tout va bien, la vie est belle et les jambes sont légères.

Le Gîte de L’HOM nous réserve un très bon accueil, les dispositions liées au Covid19 font que nous nous retrouvons seuls dans un grand dortoir, douche, repos, musique, philosophie, manque juste la bière de récup. Le repas du soir sera très agréable, le restaurant est réputé et beaucoup de clients « externes » aux gîtes viennent y diner. Un coucher de soleil sur les chaos met une belle touche finale à la journée.

Profil d’altitude de l’étape 8 du camping de Florac au gîte d’étape de L’HOM sur le Causse Méjan.

Hébergement

Gîte d’étape de L’HOM (Nîmes-le-Vieux), très bien, d’autant que les mesures sanitaires (interprétées ici avec beaucoup d’exigence) nous ont laissé le dortoir pour nous tout seul. Un désistement a permis que nous puissions être accueillis, avec une telle restriction de la jauge d’accueil, c’est une immense chance d’avoir pu y dormir. Le repas est local et agréable, le service est efficace et nous pouvons même commander notre pique-nique de demain. L’endroit est vraiment beau, y compris pour un séjour plus long en gîte-location.

Portfolio de l’étape

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Quel chemin pour trouver un gîte ?

Panorama du Causse Méjan

Petit dej' étape 8 à Florac

Cacolac, créme de marron, antésite pour la suite, ça ressemble à Tchernobyl ...

Ravito d'eau à "Le Tomple"

Boire, soif, chaleur ...

... mais de l'eau dans chaque hameau (chameau ?).

Une draille typique qui pique

Dure journée !

Pousse pousse mon gars

Sur les terribles drailles du Causse

Les pistes du Causse

Le Causse Méjan ou Méjean

C'est loin d'être plat, on vient de là bas au fond.

Diner au gîte de L'HOM

Périple sous le signe de la saucisse, à chaque fois excellentes.

Coucher de soleil au gîte de L'HOM


Etape #7 : du Mont Lozère à Florac

Etape du gîte Le Refuge au camping de Florac
Distance : 47,4 km
Montée : 1150 m – Descente : 2000 m
Roulage : 4h40 pour 10,2 km/h de moyenne.

Etape difficile, très belle, intérêt VTT élevé (passage sur le Stevenson), profil altimétrique plutôt descendant, cependant les montées furent rudes.

Difficulté 9/10 – Intérêt VTT 8/10
Etape #7 du gîte du Mont Lozère (Le Refuge) au camping de Florac-Trois-Rivières.

C’est pas parce qu’on est sur le Stevenson,
qu’y faut rouler comme des ânes.

Chapitre 7 des amis de Robert Louis

Journal de l’étape

Le parcours

Très belle étape lozérienne puis cévenole débutant par une chevauchée sur le flanc sud du Mont Lozère et continuant par un tronçon du chemin de Stevenson de toute beauté !

Départ 8h40 – arrivée 16h00

Petit déjeuner au gîte, correct mais sans plus. montée au col de Finiels puis longue descente par les pistes du versant sud du Mont Lozère. Nous avons déjà roulé sur ces pistes et traversons les hameaux bien connus (Salarial, l’Hôpital). Pistes roulantes dans un décors de carte postale.

Nous quittons la GTMC avant Villeneuve au pont (à 1268 m) pour nous engager dans la longue variante du jour qui va nous mener à Florac, nous ne passerons donc par à Pont-de-Montvert. Franchissement du Tarn par le Gué Gasbiel pour rejoindre temporairement le GR72. Le passage du gué, décors magnifique, n’est pas facile avec les vélos chargés, mais rien de trop compliqué non plus. Ensuite nous quittons le GR72 pour se diriger vers le village de Felgérolles (descente bien technique) puis la descente se poursuit vers Masméjan, où débute alors la rude montée vers le Col des Rouvières qui commence par un bon vieux poussage et se poursuit par des pistes forestières.

Beau sentier monotrace, sur le sentiers découverte de Montcuq qui mène à la D998 que nous quittons rapidement pour prendre la piste du Col du Bougès (« Route Pomaret »). Avant le col (où nous ne passerons pas), nous rejoignons le GR70 c’est à dire le Chemin de Stevenson.

Commence alors une série, de rampes (où Denis arrive à rester sur le vélo … sauf sur 10 m, dommage et consternation !) qui nous conduisent au point 1398 « Les Trois Fayards » décoré de multiples cairns (note de l’auteur : les Fayards sont des hêtres). Nous verrons sur cette portion beaucoup de randonneurs, le Stevenson est un sentier réputé et très fréquenté. Pique-nique au milieu des cairns avant de poursuivre la montée vers le Signal du Bougès (1421 m) par une draille pleine pente, poussage, encore évidemment.

Descente rapide depuis le Signal, pleine pente aussi mais là c’est plus facile qu’en montée. En bas de la première sente à 1298 m, nous croisons des randonneuses qui pensaient peut-être que leur montée était terminée, elles durent déchanter rapidement au vu de ce que nous venions de descendre, chacun ses petits soucis sur le Stevenson … Ensuite, après un bref répit en forêt nous attaquons le sentier de crête puis la descente technique vers le Col du Sapet (1079 m). Là encore, des blocs de granite enchâssés rendent le pilotage délicat, nous mettons parfois le pied à terre pour reposer la machine, pas le vélo mais le pilote.

Longue série de pistes sur le GR 70 à partir du col du Sapet vers Bédouès puis directement vers Florac par le GR68. Là aussi, de nombreux randonneurs à l’approche desquels, bien entendu, nous réduisons notre vitesse, après tout ils nous accueillent sur leur GR ! Ceci dit, le site du chemin de Stevenson ne décourage pas la pratique du cheval ou du VTT, toutes les infos ICI. Nous atteignons Florac par le Pont de Bécède via un joli sentier balisé VTT, très joueur et parfois technique.

Camping du Pont à Florac, simple mais correct. Nous faisons les courses pour le lendemain et nous finissons la journée par un bain (et non, pas une bière) de récupération dans le Tarnon, l’eau fraîche est une bénédiction car il commence à faire vraiment chaud, adieu les températures du nord, à partir de là nous basculons clairement dans l’enfer du sud !

Fin de l’étape par un très agréable restaurant « Chez les Paysans », les critiques sur le web sont très mitigées, mais pour nous ce fut un bon moment, accueil sympa et service relativement rapide, bonne ambiance car beaucoup de monde, nourriture certes pas gastronomique mais qui convenait parfaitement pour deux vététistes affamés. Et puis franchement, l’ail des ours, c’est vraiment bon ! Avant d’aller nous coucher, nous jetons un œil, un peu effaré, vers la route qui monte vers le Causse, elle semble accrochée à la falaise comme un serpent, assurément venimeux.

Profil d’altitude de l’étape 7 du Refuge du mont Lozère au camping de Florac.

Hébergement

Camping « Le Pont », qualité prix presque imbattable : une dizaine d’euros à deux pour un grand emplacement et des sanitaires corrects (et propres).
Le petit plus : baignade dans le Tarnon au bord du camping.

Portfolio de l’étape

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Passage du gué sur le Tarn

Grande descente du Mont Lozère

Début de la variante

Vers le Stevenson

Pose sur le sentier découverte

Les Trois Fayards

Sur le Stevenson

Chemin de Stevenson

Dur, dur ! mais magnifique.

le Signal du Bougès (1421 m)

Panorama du col du Signal

Col du Sapet

Ya pas que la route qui est difficile !

Chemin technique arrivant au col du Sapet

Granite lozérien

Départ du gîte Mt Lozère


Etape #6 : Le Giraldès au Mont Lozère

Etape du gîte Le Giraldès au gîte Le Refuge
Distance : 62,7 km
Montée : 1440 m – Descente : 1300 m
Roulage : 6h20 pour 10 km/h de moyenne.

Etape longue et difficile, belle, intérêt VTT plutôt bon, profil altimétrique permettant un repos avant la montée au Mont Lozère.

Difficulté 9/10 – Intérêt VTT 6/10
Etape #6 du gîte Le Giraldès au Mont Lozère (Le Refuge).

Si ça descend, alors à un moment ça va monter sec.

Chapitre 6 des malins « de la Lozère »

Journal de l’étape

Le parcours

Etape lozérienne culminante avec l’ascension du Mt Lozère précédée d’une chevauchée de toute beauté en Margeride !

Départ 9h – arrivée 18h30

Petit déjeuner au gîte, aussi sympa que le dîner de la veille. Pour ma part, la digestion n’est pas au top et une légère, mais bien présente, baisse de forme se fait ressentir. Première montée après Giraldès raide et premier … poussage. Puis de belles pistes en forêt pour atteindre le lac de Charpal, très beau et paisible en dépit de quelques touristes.

Descente sur piste roulante et interminable (aï, aï Aïe, ça va remonter …) jusqu’au Laubert, beau hameau de pierres. Remontée ensuite par le GRP du Tour de la Margeride, sentier et pistes nous amènent à la descente sur le château du Tournel présent sur tous les blogs de la GTMC, il faut dire que cette descente est belle (pentue mais facile) et que l’arrivée au château par le haut est tout simplement un grand moment. Très beau mur de pierres et de bois coupés sous le château. Ensuite, après un petit bout de route D901, le sentier monte vers St-Julien-du-Tournel.

Descente très technique, de St Julien vers Bagnols, des dalles et blocs enchâssés, un sentier étroit, pentu, des virages serrés, que du bonheur si je n’avais oublié de débloquer l’amortisseur arrière, ça tabassait bien, j’aurais dû m’en rendre compte … C’est là qu’on est content de ne pas être en gravel !

Bagnols-les-Bains, les paysages et la pierre changent encore, des shistes remplacent le granite de la Margeride. Repas simple et sympa au restaurant du Pont à Bagnols, ça change du pique-nique tradi et ça repose. Attente de l’ouverture de la pharmacie (à 15h) pour se procurer du Citrate de Betaïne (et oui !) avant d’attaquer la montée infernale vers le Mont.

760 m de montée, presque continue pour atteindre les pistes nord du Mont Lozère, on commence par la route (D41), l’humidité et la chaleur en font un hammam très convenable. La route cède bientôt le pas à des pistes, quelques gouttes, les seules du périple, nous enjoignent de nous équiper pour la pluie … qui cesse dès que nous sommes prêts à l’affronter. Avant d’atteindre la grande piste qui passe sous le signal des Laubies et sous le sommet du Finiels (LE mont Lozère en fait), un sentier bien caustique nous pompe nos (presque) dernières forces, peu pentu mais avec de nombreuses pierres enchâssées (et oui, là aussi) et des rigoles étroites qui obligent à une attention et des relancent constantes, dur, dur avec le paquetage.

Arrivée au gîte Le Refuge (station de ski du Bleymard-Mt-Lozère) à 18h30, vraiment beaucoup de monde car une grosse concentration de cavaliers s’y est installée. Cela fait bizarre de croiser autant de monde et de voitures après une montée presque solitaire. Nous réservons le repas rapido, les tables du bar/restaurant sont prises d’assaut et nous n’avons pas de provisions. Nous envisagions de camper, mais ce n’est possible qu’aux abords du refuge (nous sommes dans le parc) et la nuitée en gîte est à peine plus chère. Des crétins-imbéciles nous réveillerons en pleine nuit en faisant un moche vacarme pour « aller se coucher ». L’accueil au gîte est moyen, nous en reparlerons au prochain épisode.

Profil d’altitude de l’étape 6 du Giraldès au Refuge du mont Lozère.

Hébergement

Gîte d’étape « Le Refuge », accueil moyen, ils sont débordés par la fête cavalière mais est-ce une raison ? Nous commandons le pique-nique de demain, qui s’avérera une vraie catastrophe pour la modique somme de 9€ chacun. Pas vraiment sympa.
(Nous y avions pourtant déjeuner à midi lors d’une escapade au Finiels au printemps, c’était plus tranquille et l’accueil était sinon sympathique du moins normal).

Portfolio de l’étape

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Etape_E6_Lac de Charpal

Etape_E6_Lac de Charpal

Etape_E6_Lac de Charpal

Etape_E6_Pistes après Charpal

Etape_E6_Contemplation

Etape_E6_Rocs et Vaches

Qui sont les rochers, qui sont les vaches ?

Etape_E6_Auto Portrait

Etape_E6_Avant Laubert

Panorama, ensuite on va en face ...

Etape_E6_Le Château

Avant la descente sur le château du Tournel.

Etape_E6_LeTournel

Visite pédestre du château.

Etape_E6_LeTournel

Château dans les feuillages.

Etape_E6_LeTournel

Allée de bois et de pierre, magnifique.

Etape #5 : Paulhac en Margeride au Giraldès

Etape du camping de Neussargues au gîte de Paulhac
Distance : 48,2 km
Montée : 1130 m – Descente : 1010 m
Roulage : 4h30 pour 10,6 km/h de moyenne.

Etape peu difficile, belle, intérêt VTT plutôt bon, profil altimétrique intéressant.

Difficulté 6/10 – Intérêt VTT 7/10
Etape #5 du gîte de Paulhac-en-Margeride au gîte Le Giraldès.

De gîte en gîte, on dirait la coupe de l’America.

Chapitre 5 des marins « de la Margeride »

Journal de l’étape

Le parcours

Etape lozérienne agréable avec de beaux panoramas, les paysages changent, nous sommes en route vers le sud !

Départ 9h15 – arrivée 16h

Petit déjeuner au gîte, simple mais suffisant. Première montée après Paulhac vraiment raide et longue qui finit par … un poussage, à l’usure. Suit une piste dans les arbres puis à nouveau une longue montée, sur route avec le vent de face, pas facile mise en train.

Changement des paysages qui deviennent de plus en plus lozériens, la température augmente et la « pouzzolane » disparaît au profit du sable granitique, à peine plus agréable à rouler. Heureusement, les couverts sous forêt offrent la fraîcheur et des pistes généralement plus roulantes. Grande descente sur Chanaleilles, et du coup, forte montée après le village.

Pique-nique traditionnel, fromage et charcuterie, le tout dans la boite à glace magique. De grandes pistes forestières nous mènent aux abords du Sauvage, puis longent la Réserve des Bisons d’Europe et conduisent à la baraque des Bouviers (station de ski de fond, un peu décalée et tristounette avec la chaleur de l’après midi). Il fait soif, très soif.

GR43. Ce sentier est le fil conducteur de la journée, souvent en pistes et parfois en sentiers plus techniques, dont un passage assez long, proche des barbelés, raviné avec des rochers enchâssés. Pas facile et légèrement usant en profil montant, dommage, dans l’autre sens, c’eût été un régal, là, c’est la bagarre.

Après le col des 3 sœurs, c’est une descente roulante et très agréable vers le but de l’étape, il est tôt, nous profitons des paysages.

Arrivée au gîte Le Giraldès à 16h, accueil vraiment sympathique, une bière « de récupération » (bien entendu), une douche et hop un petit somme dans notre belle chambre récemment rénovée. Nous avions dit à notre hôtesse, Marie, que nous n’avions pas mangé grand chose à midi, nous n’aurions peut être pas dû… Marie nous sert le repas dans la grande salle avec l’immense cheminée, il fait bien frais, heureusement pour la suite des événements. Covid oblige, nous mangeons seuls, les autres clients attendrons leur tour. Le repas est, comment dire, pantagruélique ? Marie : « comme vous m’aviez dit n’avoir que peu mangé, je vous ai ajouté des restes … ». Le problème est que sans les restes c’était déjà copieux, alors avec les restes ! Comme tous est goûteux et que le vin est gouleyant, le repas se passe très très bien. La digestion promet d’être compliquée, pour ma part du moins, mais la nuit est réparatrice.

Profil d’altitude de l’étape 5 de Paulhac à Le Giraldès, le gros « ravin » entre 15 et 20 km est Chanaleilles.

Hébergement

Gîte d’étape « Le Giraldès », accueil extrêmement sympathique et chaleureux, il se trouve que je me suis occupé d’une maison d’hôtes pendant quelques années, Marie, elle, anime son gîte depuis … longtemps et manifestement avec la même bonne humeur et le sourire qui ravi, respect madame !
(Allez-y, à pied, à cheval, en vélo, qu’importe, allez-y !)

Portfolio de l’étape

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E5-Rupture

Bienvenue en Lozère !

E5-Lac peu après le départ

E5-Après la grosse montée

E5-Les grandes pistes

Entre Le Sauvage et Les Bouviers

E5-Le bonheur de rouler

E5-Débonnaire ?

Ben non, pentu et caillouteux lorsqu'on est chargé, c'est dur.

E5-Ça à l'aire de rien

Mais c'est dur, la photo écrase la pente.

E5-Rares cyclistes

Tiens ! Des randonneurs, nous n'en verront pas souvent.

E5-Pique-nique

Classique, notez la boite magique pour préserver la nourriture.

E5-Pause Pique-nique

E5-Sérénité et solitude

E5-Beau mais pénible

Le sentier pénible barbelés, étroit, rochers.

Etape #0 : Rallier Clermont-Ferrand

Trajet Montpellier / Clermont-Ferrand
Vélo-Trains (TER)
Montpellier > Nîmes > Clermont-Ferrand > Riom

Trois TER pour remonter vers le début de notre GTMC.

Vive les TER qui acceptent les vélos !

Etape #0 : trajets en train (3 TER) à l’aller et retour bus/voiture

Le conseil du jour : visez le premier wagon,
vous arriverez avant !

Chapitre 0 des aventuriers « du transport régional« 

Journal de l’étape

Le parcours

Départ matutinal, trajet magnifique sur la ligne Nîmes-Clermont, une beau prélude avec la satisfaction de partir à vélo de chez soi.

Départ 5h30 en vélo – Gare à 6h10 – arrivée 14h

Départ de la maison à 5h30, les vélos ont été chargés hier, la fraîcheur du matin nous réveil, la ville est calme, les vélos filent à bonne allure, tout cela se présente bien.

Petit-déjeuner, à Nîmes, au bistrot (café L’EXPRESS) en sortant de la gare, il fait beau, plateau déjeuner complet servi avec le sourire, tout cela se présente bien.

Nous accrochons nos VTT au porte-vélo, peu de monde dans le wagon, tant mieux, avec le plan Covid c’est plus rassurant. La ligne est magnifique, particulièrement lorsqu’elle longe le cours de l’Allier. Pique-nique dans le train, deux cyclistes (randonneurs) rejoignent notre wagon, le soleil brille, pas de retard, tout cela se présente bien.

Un petit café à Clermont en attendant le TER pour Riom, et nous voilà devant la gare de Riom, les vélos sont fin prêts, les cyclistes sont affûtés (hum), les bagages ne sont pas encore un problème, le soleil brille, bref, tout cela se présente bien.

Hébergement

Cherchez l’erreur ! (train en gare de … Clermont-Ferrand, la GTMC passe par Caen ? Caen arrive le train ?)

Trains régionaux, porte-vélo, bonne ambiance.
(Mais il faut avoir de la chance, peu de place pour les vélos en fin de compte)

Portfolio de l’étape

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Etape_E0_Départ

La gare de RIOM, et c'est parti mon kiki !

Etape_E0_Gare Clermont

Sur le quai en attendant le TER pour Riom.

Etape_E0_Gare de Clermont

On prend un café, les vélos attendent

Etape_E0_TER

Porte-vélos dans le TER, faut pas être un groupe de 20 ...

Etape_E0_Tout va bien

Covid Express

Etape_E0_DodoTER

Le calme avant la tempête ?

Etape_E0_A Nîmes

Halte petit déjeuner avant de prendre le TER pour Clermont.

Etape_E0_A la maison

Juste avant le départ pour la gare de Montpellier.

Etape #4 : Neussargues à Paulhac en Margeride

Etape du camping de Neussargues au gîte de Paulhac
Distance : 63 km
Montée : 1640 m – Descente : 1280 m
Roulage : 7h pour 9 km/h de moyenne.

Etape très difficile et belle, intérêt VTT faible (beaucoup de routes), étape à variantes prévues ou forcées, longue malgré les raccourcis improvisés.

Difficulté 9/10 – Intérêt VTT 3/10
Etape #4 du camping de Neussargues au gîte de Paulhac-en-Margeride via le Mont Mouchet.

Où l’on voit que le bout du tunnel se perche parfois sur les hauteurs.

Chapitre 4 des naufragés « de la D4″

Journal de l’étape

Le parcours

Etape genre « survie » à travers la Margeride, avec le Mont Mouchet comme objectif principal, qu’importe les chemins pour y arriver. La souffrance puis la délivrance.

Départ 9h30 – arrivée 18h

Petit déjeuner grâce à la gentillesse de Betty qui, la veille, nous à permis l’accès au restaurant comme pour les clients de l’hôtel, sympa. Grosse montée à la sortie de Neussargues pour atteindre le plateau de Coltines, première rencontre avec « les bretons », deux vététistes sur la GTMC qui envoient du bois. Nous les retrouverons plus tard …

Beau château fort, à Andelat (Le Sailhant), puis après la voie ferrée, nous entamons une énorme montée sur piste, ascension que nous interrompons doutant du balisage. Les « bretons » nous dépassent, nous, nous rebroussons chemin pour suivre le GR4. Rien compris entre le balisage et la trace officielle GPS. Vérification faite la trace passait bien par cette montée pour rallier Andelat un peu plus loin. La suite de la journée ne nous fera pas regretter ce raccourcis improvisé (et involontaire).

Montée à Saint Flour, par la route, les Bretons nous (re)dépasssent, ils s’étonnent de nous voir devant, je répond (un peu maladroitement, il faut bien l’avouer) que nous « pédalons avec notre tête ». Ambiance. Visite du centre de Saint Flour, citée perchée et noire (la pierre), arrêt au magasin pour une boisson fraîche. Nous commettons l’imprudence de ne pas acheter le ravito, misant sur les prochaines villes pour le pique-nique et le repas du soir puisque notre objectif est un bivouac au Mont Mouchet.

Ensuite beaucoup de routes, et une portion fastidieuse et peu sympathique sur la D909, il aurait surement été préférable de suivre la trace GTMC par le château de Varillettes. Arrivée à Ruynes-en-Margeride vers midi, rien d’ouvert, ni restaurant ni boutique. Un seul bistrot ouvert, le patron nous confirme que c’est bien « ruines » en Margeride, le bourg se meurt à petit feu. Pique-nique constitué d’un café et d’une glace, c’est dimanche, les magasins sont fermés et les restaurants n’ont pas survécus. La loose. Moment réjouissant : les Bretons nous (re)(re)doublent alors que nous sommes attablés au bistrot, c’est rigolo, je ne sais pas trop ce qu’ils peuvent penser, en tout cas, nous, cela nous amuse.

Adaptation des objectifs, nous décidons de ne pas monter par Le Trailus (ascension décrite dans les blogs comme terrible) et de prendre la route (la D4 !) jusqu’à Clavières dans l’espoir de trouver du ravito. Montée fastidieuse, la route ça fait encore plus mal aux fesses que les pistes, la monotonie du mouvement surement. A Clavières, rien à manger, ça devient une habitude. Adieu le bivouac au sommet, nous arrivons à réserver au gîte de Paulhac, du coup, héros gastriques, nous renonçons au pique-nique et gardons les maigres victuailles qui nous restent pour le pique-nique de demain et attaquons la piste raide qui va nous permettre de rejoindre la trace GTMC vers Pra Niolat. C’est dur.

La montée au Mont Mouchet (1497 m) est difficile, surtout en raison des douleurs au fessier, au point que nous poussons dans la dernière montée en prenant un raccourcis droit dans la pente, pour éviter un moment supplémentaire sur la selle, c’est dommage car les jambes vont bien. Sac à dos, je te hais. Beaucoup de monde au monument du maquis puis au sommet, peu de vélos. La vue panoramique à 360° nous fait oublier la rude montée, photos. Descente vers Paulhac, d’abord sur un sentier bien raide mais roulant, puis malheureusement sur route, tout ce dénivelé qui aurait pu offrir un beau pilotage …
Il y avait peut-être une alternative par le sentier de Bramefort.

Arrivée au gîte de Paulhac à 18h, accueil très sympathique, une bière « de récupération », une douche et hop à table, enfin. Excellent dîner et nuit réparatrice.

Profil d’altitude de l’étape 4 via le Mont Mouchet 1497m.

Hébergement

Gîte d’étape « Au Bon Accueil », très agréable, porte bien son nom, bon repas avec des produits locaux, bon vin (côtes d’Auvergne s’il vous plait), simple mais bien fait.
(Le bonheur après une étape à rallonge, les grincheux trouverons la déco un peu vieillotte, pour nous l’accueil est plus important que tout, et puis c’est comme être accueilli chez pépé et mémé – je ne parle pas de notre hôte – on ne va pas commencer à critiquer).

Portfolio de l’étape

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E4-Site Mt Mouchet

Le signal géo.

E4-Dîner à Paulhac

Çà fait du bien après une journée de quasi jeûne

E4-Dîner à Paulhac

Saucisses aux oignons

E4-Départ

Mais où sont mes lunettes ?

E4-Le plateau à vaches

Au dessus de Neussargues

E4-Chateau Andelat

Le Sailhant

E4-Chateau Andelat

E4-Ravito St Flour

Un coca mais pas de ravito, erreur ...

E4-Site Mt Mouchet

Le monument National aux Maquis

E4-Site Mt Mouchet

Au parking du monument aux Maquis

E4-Séance photo

Bien méritée ...

E4-Balise Géo. Mt Mouchet


Etape #3 : Haut-Brion à Neussargues

Etape du bivouac de Haut-Brion au camping de Neussargues.
Distance : 47,5 km
Montée : 900 m – Descente : 1330 m
Roulage : 7h12 pour 6,6 km/h de moyenne.

Etape peu difficile et jolie, intérêt VTT moyen (souvent faible et parfois top), étape sans trop de problèmes, hétérogène avec ses pistes/routes et ses fulgurances en descente grâce aux variantes.

Difficulté 5/10 – Intérêt VTT 4/10
Etape #3 du bivouac de Haut-Brion au camping de Neussargues (Mons – Chalinargues).

Qui ka fé le café ? personne.

Chapitre 3 des aventuriers « de la barre de céréale« 

Journal de l’étape

Le parcours

Etape atypique au travers des monts du Cézalier, sans les fameux passages de barbelés, beaux paysages et quelques passages techniques arrachés à l’ordinaire du parcours officiel …

Départ 9h09 – arrivée 16h20

Pas de dîner (ou si peu) et du coup pas de petit déjeuner, départ à 9h le ventre vide, hormis le croûton restant d’hier, que nous n’avons pas pu finir, trop sec, trop dense pour le peu de chose disponible pour l’accompagner, mais on ne se plaint pas il nous a sauvé la mise hier. Pas de café, c’est la flaque (comme disait Rimbaud).

Sentier rigolo et plaisant, nous ne sommes plus sur la GTMC mais sur le tour du Cézalier GR4A, nous ne passerons pas à La Godivelle et poursuivons directement pour rejoindre la GTMC plus au sud.

Arrêt à Boutaresse, où nous espérons un petit déjeuner au gîte d’étape, mais non, le gîte ne fonctionne qu’en autonomie et n’assure aucun service. La D724 nous conduit au départ de la piste qui monte au sommet du Cézalier (1459 m) où un panorama grandiose nous est offert. Une grande piste mène au buron de Pailllassère, puis la D39, via le col de Fortunier, nous conduit à Pradiers. Toujours en quête d’un petit déjeuner, nous poussons fort sur les pédales, le bistrot / restaurant est ouvert, Alléluia ! Mais hélas, c’est presque l’heure du repas, et le petit dej’ croissant convoité se transforme en un expresso et une barre de céréale. Le coup de barre au bar en sommes !

Routes et pistes, mènent ensuite à Allanche, sympathique ville animée, les terrasses des restaurants nous tendent les bras (si on peut dire), nous faisant violence nous nous contentons du ravito habituel (fromage et charcuterie) dans la boutique d’une vieille dame anxieuse du sort réservé à « ses » tuiles au amandes artisanales. Nous tentons de la rassurer et entassons le ravito dans les sacs pour aller pique-niquer près de la gare du vélo-rail où la jeune femme en charge de l’accueil, charmante, accepte de recharger notre GPS. Pas de pot, pas de café, la frugalité est à l’ordre du jour.

Très beau sentier montant (fort) puis roulant dans les bois après Allanche, puis des pistes conduisent à Chalinargues. Nous quittons alors la GTMC pour emprunter le sentier « des vieilles pierres » en passant par Mons. Belle descente technique sur Moissac où nous recroisons le vélo-rail.

Arrivée au camping de Neussargues à 16h20, agréable et bien tenu, grand espaces ombragés. Lessive, repos, nous sommes bien physiquement, les trois jours ne pèsent pas dans les jambes qui semblent au contraire se fortifier. Il n’en est pas de même pour le fessier, soumis à dure épreuve par la durée des étapes et surtout par le poids du sac, particulièrement lors des longues montées au train, pendant lesquelles les os en contact constant avec la selle clament de véhémentes protestations.

Dîner énergétique et sympathique, au restaurant « des voyageurs chez Betty ». Roboratif ? Copieux plutôt, et c’est exactement ce qu’il nous fallait. Retour au camping à pied, promenade digestive bien venue et nuit réparatrice.

Profil d’altitude de l’étape 3.

Hébergement

Camping municipale de Neussargues, très agréable, bon accueil, bon repas au restaurant « Chez Betty ».
(Voir le petit déjeuner de demain, étape 4, merci Betty !)

Portfolio de l’étape

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E3-Vite près le matin

Et pour cause ... pas de petit déjeuner

E3-GR du Cézalier

Après Brion, le GR du tour du Cézalier

E3-Le GR4A

En quittant Haut-Brion

E3-Barbelés

Célèbres barbelés sur la prairie

E3-En route

Longue montée au train

E3-Début de la montée

Vers le col de Paillassère 1459m

E3-Panorama 5 étoiles

Col de Paillassère 1459m

E3-La descente vers Pradiers

Vers le Buron de Paillassère

E3-Chaîne du Sancy

Depuis le col Cézalier

E3-Panorama au col

E3-Col de Paillassère

Sommet des Monts du Cézalier

E3-Paturages

Bovins omniprésents sur les Monts du Cézalier

Etape #2 : Laschamps à Haut-Brion

Etape du gîte de Laschamps à Haut-Brion (bivouac).
Distance : 59.2 km
Montée : 1680 m – Descente : 1410 m
Roulage : 9h24 pour 6,3 km/h de moyenne.

Difficulté élevée, intérêt VTT moyen (beaucoup de pistes et routes), étape fatigante du fait du dénivelé important et surtout de la durée, conséquence du manque de place dans les gîtes en raison des mesures Covid19.

Difficulté 8/10 – Intérêt VTT 5/10 (mais beaux paysages !)
Etape #2 de l’Espace Volcan à Laschamps vers le bivouac de Haut-Brion (proche de La Godivelle).

Où l’on comprend que là où tu fais ton lit tu te couches.

Chapitre 2 des aventuriers du « j’ai rien à manger« 

Journal de l’étape

Le parcours

Belle étape du point de vue des paysages, profil altimétrique varié et donc moins fastidieux que la montée en continue de la veille. Des pistes, certes, mais parfois de beaux monotraces.

Départ 9h10 – arrivée 19h20

Départ de l’Espace Volcan à 9h10, petite piste forestière sympathique pour une mise en jambe. Nous quittons la GTMC après le Puy de la Vache, et longeons la D2089 pour ensuite nous engager vers Saulzet-le-froid pour éviter la boucle d’Orcival qui semble trop routière avec du dénivelé. Du coup nous ne passons pas au lac de Servières, dommage mais les impératifs calendaires obligent à faire des choix.

Nous retrouvons la GTMC après Saulzet direction Beaune-le-froid, il ne doit pas faire très chaud dans le coin avec tous ces froids … Des pistes mais de beaux points de vue. Passage par les vestiges de Varennes, place forte et panorama.

Descente sur le lac Chambon, nous quittons la GTMC pour contourner le lac par le nord dans le but de trouver du ravitaillement. Nous achetons du Saint-Nectaire, du saucisson et du jambon d’Auvergne dans une échoppe au bord du lac, cela constituera la base de notre alimentation du midi au cours des prochains jours, et parfois aussi celle du soir, mais cela est une autre histoire …

Étrange de se retrouver à la plage, avec nos VTT et notre barda. Nous quittons le lac et l’envie d’y piquer une tête et attaquons une forte montée jusqu’à St-Victor-la-Rivière où nous pique-niquons sur une pelouse, à l’ombre de l’église. Ingrédients simples et locaux, nous nous régalons, il manque juste un coup à boire gouteux, nous nous contenterons d’eau claire.

Halte sympa à Besse, très joli petite ville médiévale, nous prenons le temps d’un arrêt café/glace avant de poursuivre sur les pistes avec le Sancy à l’horizon. Pas de détours vers le lac Pavin et arrivée au lac de Montcineyre, réserve écologique « gardée » par un ancêtre qui tape la discute volontier. Belle descente technique sur Compains, arrivée prévue de l’étape. Mais un accueil glacial au bistrot du coin, qui sera fermé le soir, un camping fantomatique, et deux zozos qui n’ont rien à manger et pas envie de dormir dans un village si peu accueillant. Nous poursuivons donc et attaquons une montée droit dans la pente, poussage évidemment. Objectif La Godivelle. Nous tentons notre chance au gîte de Lapier, pas de place pour cause de Covid (fermeture des espaces communs), le propriétaire semble sympa, il téléphone à La Godivelle pour savoir s’il y a de la place, pas de réponse au phone. Cependant il ne nous indique pas le bivouac possible, aussi reportons nous à l’aveuglette. Nous poursuivons vers Brion où le gîte semble possible, mais pour finir non, seulement deux places dans le minuscule bistrot, elles sont déjà occupées !

Arrivée à Haut-Brion à 19h20, le bivouac est possible entre les Burons, des toilettes publiques offrent un certain « confort », douche froide au robinet mais ça fait tout de même un bien fou. Point de vue fantastique et coucher de soleil en prime. Seul problème : le repas. Nous quémandons un bout de pain à des jeunes camping-caristes (merci à eux) et finissons le fromage-salaisons du midi.

Profil d’altitude de l’étape 2 entre Laschamps et Haut-Brion. Le point bas correspond au lac Chambon.

Hébergement

Bivouac Haut-Brion, magnifique et frugal, repas bricolé, frugal itou.
(spot magnifique pour un arrêt camping naturel)

Portfolio de l’étape

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E2A-En quittant Laschamps

Suite des sentiers en ravine.

E2B-Chaîne du Sancy

Les pistes panoramiques des mont d'Auvergne

E2C-Les pistes panoramiques

Chaîne du Sancy et Puy de Dôme sont nos compagnons.

E2D-Le Puy de Dôme nous accompagne

Puy de Dôme au loin, encore ...

E2E-Les vaches déjà et toujours

E2F-Pays du Saint Nectaire

E2G-Vestiges de Varennes

E2H-Varennes au dessus du lac Chambon

E2I-Arrivée à Besse

E2K-Lac Chambon

E2L-Pique-nique St Victor

E2M-Sentiers forestiers


Etape #1 : Riom à Laschamps

Etape de la gare de Riom Chatel-Guyon à Lascamps (gîte d’étape « Espace Volcan »)
Distance : 42 km
Montée : 1100 m – Descente : 450 m
Roulage : 5h11 pour 8,1 km/h de moyenne.

Difficulté moyenne, intérêt VTT moyen (très faible jusqu’à Volvic, beaucoup mieux après), étape fatiguante du fait du voyage en train préalable, du départ tardif et donc de l’arrivée tardive et du profil presque exclusivement montant.

Difficulté 6/10 – Intérêt VTT 6/10
Etape #1 de Riom au gîte Espace Volcan à Laschamps

Où l’on apprend qu’à Volvic,
l’eau n’est pas forcément … de la Volvic.

Chapitre 1 des aventuriers « de l’eau de la source« 

Journal de l’étape

Le parcours

Etape préliminaire, utilitaire et pour tout dire rébarbative jusqu’à Volvic (route) puis forestière et agréable, difficile tout de même pour un prologue, le portage du sac se fait sentir immédiatement …

Départ 14h11 – arrivée 19h30

Départ de la gare de Riom à 14h, joli centre ville avec des petites rues tranquilles. Ensuite ce sont les faubourgs à vocation commercial (comme il en existe trop en France) puis la nationale (D986) qui borde l’usine d’embouteillage de l’eau de Volvic pour arriver jusqu’à la ville de Volvic où une (très) forte pente nous mène au parc de la source de Volvic, endroit touristique mais paisible. Une fenêtre grillagée, en façade du bâtiment qui abrite le débouché de la source, permet de sentir le souffle frais dû au débit d’eau provenant « des entrailles de la terre ».

Juste à coté du bâtiment de la source, à cinq mètres, une fontaine propose de l’eau potable avec la mention « ceci n’est PAS de l’eau de Volvic » ! C’est pas un peu dingue non ? Nous faisons tout de même le plein d’eau-pas-de-Volvic, fort bonne au demeurant, bien entendu.

Il fait chaud, nous repartons sur un sentier qui serpente au sein du parc qui protège la source, une petite portion interdite au vélo nous oblige à pousser sous une magnifique végétation, lieu bucolique et frais. Nous suivons un moment le GR 441 pour ensuite le quitter et passer à proximité des premiers puys (des Marais, de la Gouly) dont nous ne voyons rien du fait de la densité du couvert forestier. Jolis sentiers, parfois en « ravines » qui pimentent un peu techniquement l’ascension pour choisir la meilleure trace et slalomer sur les bords des rigoles parfois assez profondes, nous sommes contents du temps sec qui évite que ces charmants passages ne se transforment en bourbiers sinistres.

Nous retrouvons ensuite au niveau de Puy de l’Espinasse le tracé officiel de la GTMC, nous roulons alors sur des pistes, le plus souvent en sous-bois qui cachent là aussi les puys jusqu’à ce qu’apparaisse le Puy de Dôme. La trace GTMC quitte alors le GR441 et offre un magnifique final (single très joueur en descente) jusqu’à la D942.

Arrivée au gîte « Espace Volcan » à 19h30 juste à temps pour prendre une douche réparatrice (cela va de soi) et profiter d’un bon repas au gîte. Petite balade digestive dans le parc face au Puy de Dôme, puis dodo pour clôturer une journée qui a débutée à Montpellier à 6h du matin.

Profil d’altitude de l’étape 1 de la gare de Riom au gîte Espace Volcans à Laschamps.

Hébergement

Gîte d’étape ESPACE VOLCANS, très agréable, bon accueil, bon repas.
(Attention à ne pas confondre avec « Archipel Volcans »)

Portfolio de l’étape

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E1-Repas Espace Volcan

Un bon repas dans la salle à manger du gîte.

E1-Espace Vélo Escalade

Nos VTT bien au chaud dans la grande salle d'Espace Volcan.

E1-Petit déjeuner

Moment tranquille avant le départ pour la deuxième étape.

E1-Vue sur le Puy

Depuis Espace Volcan, vue sur le Puy.

E1-Espace Volcan

Salle à manger du gîte

E1-Au pied du Puy

Hé oui, c'est pas là le Puy de Dôme !

E1-Sentiers forestiers

La "route des Puys"

E1-Jonction GTMC

Orientation dans la forêt

E1-Puy De Dôme au loin

Vers le Puy De Dôme

E1-Chemin forestier

Dans les bois après la source de Volvic

E1-Gare de RIOM

Départ à 14h de la gare de Riom

E1-Puy De Dôme

Au pied du Puy