Etape du bivouac de Haut-Brion au camping de Neussargues.
Distance : 47,5 km
Montée : 900 m – Descente : 1330 m
Roulage : 7h12 pour 6,6 km/h de moyenne.
Etape peu difficile et jolie, intérêt VTT moyen (souvent faible et parfois top), étape sans trop de problèmes, hétérogène avec ses pistes/routes et ses fulgurances en descente grâce aux variantes.
Difficulté 5/10 – Intérêt VTT 4/10

Qui ka fé le café ? personne.
Chapitre 3 des aventuriers « de la barre de céréale«
Journal de l’étape
Le parcours
Etape atypique au travers des monts du Cézalier, sans les fameux passages de barbelés, beaux paysages et quelques passages techniques arrachés à l’ordinaire du parcours officiel …
Départ 9h09 – arrivée 16h20
Pas de dîner (ou si peu) et du coup pas de petit déjeuner, départ à 9h le ventre vide, hormis le croûton restant d’hier, que nous n’avons pas pu finir, trop sec, trop dense pour le peu de chose disponible pour l’accompagner, mais on ne se plaint pas il nous a sauvé la mise hier. Pas de café, c’est la flaque (comme disait Rimbaud).
Sentier rigolo et plaisant, nous ne sommes plus sur la GTMC mais sur le tour du Cézalier GR4A, nous ne passerons pas à La Godivelle et poursuivons directement pour rejoindre la GTMC plus au sud.
Arrêt à Boutaresse, où nous espérons un petit déjeuner au gîte d’étape, mais non, le gîte ne fonctionne qu’en autonomie et n’assure aucun service. La D724 nous conduit au départ de la piste qui monte au sommet du Cézalier (1459 m) où un panorama grandiose nous est offert. Une grande piste mène au buron de Pailllassère, puis la D39, via le col de Fortunier, nous conduit à Pradiers. Toujours en quête d’un petit déjeuner, nous poussons fort sur les pédales, le bistrot / restaurant est ouvert, Alléluia ! Mais hélas, c’est presque l’heure du repas, et le petit dej’ croissant convoité se transforme en un expresso et une barre de céréale. Le coup de barre au bar en sommes !
Routes et pistes, mènent ensuite à Allanche, sympathique ville animée, les terrasses des restaurants nous tendent les bras (si on peut dire), nous faisant violence nous nous contentons du ravito habituel (fromage et charcuterie) dans la boutique d’une vieille dame anxieuse du sort réservé à « ses » tuiles au amandes artisanales. Nous tentons de la rassurer et entassons le ravito dans les sacs pour aller pique-niquer près de la gare du vélo-rail où la jeune femme en charge de l’accueil, charmante, accepte de recharger notre GPS. Pas de pot, pas de café, la frugalité est à l’ordre du jour.
Très beau sentier montant (fort) puis roulant dans les bois après Allanche, puis des pistes conduisent à Chalinargues. Nous quittons alors la GTMC pour emprunter le sentier « des vieilles pierres » en passant par Mons. Belle descente technique sur Moissac où nous recroisons le vélo-rail.
Arrivée au camping de Neussargues à 16h20, agréable et bien tenu, grand espaces ombragés. Lessive, repos, nous sommes bien physiquement, les trois jours ne pèsent pas dans les jambes qui semblent au contraire se fortifier. Il n’en est pas de même pour le fessier, soumis à dure épreuve par la durée des étapes et surtout par le poids du sac, particulièrement lors des longues montées au train, pendant lesquelles les os en contact constant avec la selle clament de véhémentes protestations.
Dîner énergétique et sympathique, au restaurant « des voyageurs chez Betty ». Roboratif ? Copieux plutôt, et c’est exactement ce qu’il nous fallait. Retour au camping à pied, promenade digestive bien venue et nuit réparatrice.

Hébergement
Camping municipale de Neussargues, très agréable, bon accueil, bon repas au restaurant « Chez Betty ».
(Voir le petit déjeuner de demain, étape 4, merci Betty !)
Le vélo sur les rails
La tente sur la route
Tout va bien
Cafe il est perdu
Il est où le rhum???? Oups!