Etape du gîte de Laschamps à Haut-Brion (bivouac).
Distance : 59.2 km
Montée : 1680 m – Descente : 1410 m
Roulage : 9h24 pour 6,3 km/h de moyenne.
Difficulté élevée, intérêt VTT moyen (beaucoup de pistes et routes), étape fatigante du fait du dénivelé important et surtout de la durée, conséquence du manque de place dans les gîtes en raison des mesures Covid19.
Difficulté 8/10 – Intérêt VTT 5/10 (mais beaux paysages !)

Où l’on comprend que là où tu fais ton lit tu te couches.
Chapitre 2 des aventuriers du « j’ai rien à manger«
Journal de l’étape
Le parcours
Belle étape du point de vue des paysages, profil altimétrique varié et donc moins fastidieux que la montée en continue de la veille. Des pistes, certes, mais parfois de beaux monotraces.
Départ 9h10 – arrivée 19h20
Départ de l’Espace Volcan à 9h10, petite piste forestière sympathique pour une mise en jambe. Nous quittons la GTMC après le Puy de la Vache, et longeons la D2089 pour ensuite nous engager vers Saulzet-le-froid pour éviter la boucle d’Orcival qui semble trop routière avec du dénivelé. Du coup nous ne passons pas au lac de Servières, dommage mais les impératifs calendaires obligent à faire des choix.
Nous retrouvons la GTMC après Saulzet direction Beaune-le-froid, il ne doit pas faire très chaud dans le coin avec tous ces froids … Des pistes mais de beaux points de vue. Passage par les vestiges de Varennes, place forte et panorama.
Descente sur le lac Chambon, nous quittons la GTMC pour contourner le lac par le nord dans le but de trouver du ravitaillement. Nous achetons du Saint-Nectaire, du saucisson et du jambon d’Auvergne dans une échoppe au bord du lac, cela constituera la base de notre alimentation du midi au cours des prochains jours, et parfois aussi celle du soir, mais cela est une autre histoire …
Étrange de se retrouver à la plage, avec nos VTT et notre barda. Nous quittons le lac et l’envie d’y piquer une tête et attaquons une forte montée jusqu’à St-Victor-la-Rivière où nous pique-niquons sur une pelouse, à l’ombre de l’église. Ingrédients simples et locaux, nous nous régalons, il manque juste un coup à boire gouteux, nous nous contenterons d’eau claire.
Halte sympa à Besse, très joli petite ville médiévale, nous prenons le temps d’un arrêt café/glace avant de poursuivre sur les pistes avec le Sancy à l’horizon. Pas de détours vers le lac Pavin et arrivée au lac de Montcineyre, réserve écologique « gardée » par un ancêtre qui tape la discute volontier. Belle descente technique sur Compains, arrivée prévue de l’étape. Mais un accueil glacial au bistrot du coin, qui sera fermé le soir, un camping fantomatique, et deux zozos qui n’ont rien à manger et pas envie de dormir dans un village si peu accueillant. Nous poursuivons donc et attaquons une montée droit dans la pente, poussage évidemment. Objectif La Godivelle. Nous tentons notre chance au gîte de Lapier, pas de place pour cause de Covid (fermeture des espaces communs), le propriétaire semble sympa, il téléphone à La Godivelle pour savoir s’il y a de la place, pas de réponse au phone. Cependant il ne nous indique pas le bivouac possible, aussi reportons nous à l’aveuglette. Nous poursuivons vers Brion où le gîte semble possible, mais pour finir non, seulement deux places dans le minuscule bistrot, elles sont déjà occupées !
Arrivée à Haut-Brion à 19h20, le bivouac est possible entre les Burons, des toilettes publiques offrent un certain « confort », douche froide au robinet mais ça fait tout de même un bien fou. Point de vue fantastique et coucher de soleil en prime. Seul problème : le repas. Nous quémandons un bout de pain à des jeunes camping-caristes (merci à eux) et finissons le fromage-salaisons du midi.

Hébergement
Bivouac Haut-Brion, magnifique et frugal, repas bricolé, frugal itou.
(spot magnifique pour un arrêt camping naturel)
Beh moi je serai restée au lac hein!!!